
Parfois Sophie s’oublie (pauvre Sophie)
20 septembre 2011
Elle retrouve l’insouciance de l’enfance, passée.
Elle écoute, les mots virevoltant autour d’elle,
Ces échos, si légers, d’existences essentielles.
Les pierres sont à leurs places dans son ancien quartier,
Les arbres sont plus grands, les femmes plus voutées.
Parfois, Sophie se plait à oublier les ans,
Qui ont coulés, loin d’elle, dans son aveuglement.
En sourire, en espiègle, elle se déjoue du vide
Et son charme, envoutant, fait oublier ses rides.
Chez elle, rien ne l’attend, qu’une triste amertume
Qu’elle croque sans pitié, tout au bout de sa plume.
Dans le reflet des verres, elle retrouve la vue.
Dans le reflet des âmes et des corps repus,
Sophie, parfois, exhale d’un cri, sans retenue.
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