I mean you no harm
As I walk the path
As I find my way
I mean you no harm
As I look back
And see others
Breathe where I exhaled
I mean you no harm
As I try, as I stumble,
As I preserve my light.
I mean you no harm
As I walk the path
As I find my way
I mean you no harm
As I look back
And see others
Breathe where I exhaled
I mean you no harm
As I try, as I stumble,
As I preserve my light.
Kill-Kim #8 est annoncé… (http://youtu.be/M8_aRIIyBUo)
Avant, il faut clôre le #7: ci dessous le texte qui n’aura pas été utilisé :
Je contemble l’eau bleue paresseuse de lumière,
Calme étrange, caresse d’un instant éphémère.
Assise au bord, en nonchalance, j’oublie le temps,
Ma main sur le passé, yeux secs, le coeur séché.
Je garde en rétine la douceur de sa peau,
La beauté de son rire et son corps fendant l’eau.
Mes jambes campées se sont approchées d’elle,
Les doigts serrés de peine, de jalousie, de haine.
Si longtemps désirée, de loin et en silence,
Kim si belle nue, et dans les eaux la danse…
Lorsqu’enfin j’ai osé exister dans ses yeux,
J’ai songé un moment au fait de la sauver :
Les sens en décence, en fin d’un spleen malheureux,
Pour céder, malgré moi, car il fallait m’aimer.
Je serais ta mémoire
Si nous avions le temps,
Les images qui s'effacent
Plus rien que le présent.
Je serais ton espoir
Si nous goûtions aux vents,
Mais déjà, plus de traces
De nos marches d'antan.
Je serai ta mémoire.
En puisant en arrière, j'inventerai demain.
Tu seras mon espoir.
Car grâce à ton besoin, j'existerai enfin.
Elle retrouve l’insouciance de l’enfance, passée.
Elle écoute, les mots virevoltant autour d’elle,
Ces échos, si légers, d’existences essentielles.
Les pierres sont à leurs places dans son ancien quartier,
Les arbres sont plus grands, les femmes plus voutées.
Parfois, Sophie se plait à oublier les ans,
Qui ont coulés, loin d’elle, dans son aveuglement.
En sourire, en espiègle, elle se déjoue du vide
Et son charme, envoutant, fait oublier ses rides.
Chez elle, rien ne l’attend, qu’une triste amertume
Qu’elle croque sans pitié, tout au bout de sa plume.
Dans le reflet des verres, elle retrouve la vue.
Dans le reflet des âmes et des corps repus,
Sophie, parfois, exhale d’un cri, sans retenue.
Mes deux grands sont des géants
Aux longues pattes d'éléphants
Doté d'un cœur en fer blanc*
Regarder comme une dernière fois
S'imprégner les sens en émois
S'en souvenir et tout écrire
Respirer l'air les poings crispés
Ultime gorgée savourée
Poumons gonflés, prête à en rire
Regarder la lumière en face
Le cœur ouvert, les larmes aveugles
Puis ténèbres, prenant sa place
Regarder comme la dernière fois
L'espérance d'autres lendemains
L'attente d'un nouveau matin.