h1

Paix

10 février 2013

Sa chevelure inonde les draps alors qu’elle se repose lentement en arrière. La lumière rase sa peau, épousant son corps.
Sueurs.
Un soupir retombe.
Il s’entrelace à ses doigts et son bras et ses hanches, s’emmêle à ses cheveux, son odeur, rejoint son sommeil.
L’été résonne par delà le vent dans la fenêtre qui se faufile entre les voiles pour se perdre sur les murs. Les fleurs bruissent en murmures. Doucement.
Il reste un peu de temps, encore, avant les cascades dans les escaliers. Il faut se dépêcher au repos, avant que les enfants ne reviennent.
Le souffle s’apaise.

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :