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Spleen

18 mars 2019

Tu plonges tes yeux, tu ne sais plus, si près du feu et les bouteilles vides, tu as un peu froid d’un côté et tu brûles de l’autre. La soirée s’est étirée en longueur sans que tu t’en aperçoives, le verre entre, ni plein ni vide, les chaussures trop serrées comme ton cœur qui se coince contre tes poumons à l’asphyxie. C’est bien pour ca, l’alcool, la chaleur, les heures d’oublis en brouillard de toi-même. Personne pour te rappeler de respirer, te secouer de ta torpeur. Seul entouré d’âmes perdues, aucun échec possible, plus bas n’existe pas. A force, ta tête dodeline contre le dossier de ton fauteuil, tu aimerais imaginer des conversations sophistiquées mais c’est si compliqué, l’énergie s’évade… au final tu abandonnes le train de tes pensées.

Ici rien ne compte ou n’existe, tes problèmes te retrouveront dans doute au au réveil. En attendant tu te perds dans le ricanement d’un spleen, sans rien attendre, en larmes d’abandons.

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