Posts Tagged ‘Green’

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Un drapeau, un symbole, une urgence

13 novembre 2009

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Parce que la terre ne nous attendra pas. 

Parce que je souhaite à mes enfants un héritage sain et non pas l’obligation de réparer nos erreurs. 

Parce que je veux qu’ils vivent et non qu’ils survivent.


… faites passer, faites connaître!


Reprise de l’info du site Climate Flag :

L’initiative de Climate Flag vise à promouvoir le lancement d’un drapeau aux couleurs de l’arc-en-ciel estampillé « CLIMAT », afin qu’ à l’instar du drapeau PAIX, il devienne un symbole universel pour alerter le grand public à l’urgence climatique.

À l’occasion du Sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague en décembre, mais aussi parce que le changement climatique est désormais un enjeu majeur d’actualité, personne ne doit rester inactif. L’idée est plutôt simple : faire en sorte qu’un maximum de personnes, de groupes et d’associations s’approprient ce symbole, le diffusent, et l’utilisent dans leurs événements jusqu’à décembre. Il faut faire comprendre aux dirigeants politiques qu’un accord ambitieux et fort doit impérativement être signé à Copenhague, puis ratifié par tous les Etats. Nous devons tous agir d’un commun accord, l’Humanité a rendez-vous avec son avenir.

Pour l’utiliser, téléchargez le logo ici, et fabriquevotre drapeau, votre badge ou tout autre gadget pour le diffuser au maximum. Faites passer le message ! Le climat n’attend pas.

Pour tout conseil ou information, vous pouvez envoyer un mail à climateflag(a)googlemail.com

Sur facebook

Le drapeau aux couleurs de l’arc-en-ciel est un symbole international et universellement reconnu comme étant libre de droits et gratuit. Son usage en tant que drapeau de la paix « PACE » est tout à fait compatible avec les objectifs de ceux qui veulent mettre l’accent sur le climat et l’urgence climatique à l’origine de ce « climateflag ». Cette initiative est totalement gratuite et n’a aucun but lucratif.

 

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Une étincelle de verdure dans Paris

22 octobre 2009

C’est une surprise de verdure dans un quartier énervé de grues et de pelleteuses. 

 

D’un côté, rue de Belleville, des immeubles HLM habités sont entourés de filets de protection pour éviter que les plaques de revêtement ne tombent*. De l’autre, les travaux de consolidations des réseaux souterrains, qui anticipent sur le prolongement du Tram 3, éventrent le carrefour Porte des Lilas puis le boulevard Serrurier.

 

Le jardin se trouve au coin de la rue de Belleville et de la rue Haxo. Les plantes ont-elles chassée un immeuble ou une place de quartier? Mystère. 

 

Estampillé « Main Verte« , ce jardin associatif laisse une part de vie et de rêve dans des rues autrement désolées d’abandon (sinon humain, du moins financier).

 

Il est propre, soigné. Diverses espèces s’y épanouissent, leur bon voisinage égayé par des créations artistiques aux couleurs vives. Sur le gazon, deux chaises se regardent au-dessus d’une table de café et taquinent les tomates Coeur de Boeuf laissées là comme une invitation – à moins que ce ne soit une prise de position artistique. Ce rouge, parmi tout ce vert, c’est joli. Ca donne envie.

 

J’aurai aimé y entrer, admirer le travail et taper la cosette avec les jardiniers. Je ne suis restée que cinq minutes, dehors. Du mauvais côté des barreaux pour une fois, libre mais rêvant d’ailleurs. Cinq minutes d’enchantement au sein d’une journée autrement grise et enfermée.

 

/Merci/

 

 

* Je regrette de ne pas avoir pris la photo. Sur le coup, c’était un peu compliqué.

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Supporters de rugby en manque de recyclage

13 septembre 2009

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Hier, Monsieur mon mari a emmené nos deux garçons Zoulou et un de leur pote voir le match de Rugby Stade Français / Castre au stade Jean-Bouin. 

 

Ceux qui ont l’habitude des stades ou des grandes salles de concert le savent, non seulement il est désormais interdit d’entrer avec les capuchons des bouteilles d’eau, mais il faut jeter ces capuchons devant les vigiles. On ne sait jamais, pour les rigolos qui les auraient glissés dans leurs poches, ou les papas souhaitant éviter les inondations de sacs, chaussures ou bermudas et les pleurs qui ensuivent. Ces mesures viennent du foot, et sont loin d’empêcher, à mon avis, les jets de projectiles (il suffit d’avoir un peu d’imagination ou, comme l’explique Cyril, des bouchons en double dans son sac).

 

Bombardés, voire saturés d’info comme tous leurs petits copains, nos zoulous sont bien informés tant en matière d’écologie que de Grippe A et de mesures d’hygiène. Ils recyclent, jettent leurs déchets « verts » dans un compost, ne font plus de calins à leurs parents en cas d’angine et se lavent les mains en comptant jusqu’à 30 ou en chantant « Une sourie verte ». Ils savent fermer les robinets qui gouttent et ramènent leur boite de gâteaux de l’étude histoire de bien trier dans la bonne poubelle.

 

Aussi quelle n’a pas été leur déconfiture en observant que leur capuchons (recyclables) allaient dans la même poubelle que les restes de hot-dog et autres détritus. Ces trois zoulous responsables avaient chacun leur bouteille dans une main, labellée à leur nom pour éviter tout échange de microbes, et un drapeau bleu ou rose dans l’autre. Ils venaient soutenir leur équipe sous le soleil, et on peut penser qu’ils ont fait un bon boulot au vue du score contre Castre. (Même si d’autres diront que cela tient à leur changement d’entraîneur). 

 

Si ces Zoulous ignorent le coût pécunier qu’impliquerait la transformation de salles et stades en lieux civiques et respectueux de l’écologie, ils connaissent déjà malheureusement le coût de la pollution et de l’irresponsabilité « du business » en général: à 6, 8, et 10 ans, ils ont déjà perdu des copains, emportés par le cancer ou une maladie dégénérative. 

 

Ils savent que ce sera plus à eux qu’à nous de nettoyer les ordures et la planète malade que nous leur aurons transmis… Des bouchons, l’inexistence de recyclage, cela ne tuera personne directement. C’est pourtant le symbole d’une prise de conscience que nos enfants ont, et dont ils nous reprocheront l’absence plus tard.

 

Et nous, nous savons que, pour la première fois dans notre histoire moderne, la génération qui suit est en moins bonne santé que la précédente.