Quand la pluie s’arrête enfin, la vie se fige, surprise, le silence s’installe en retenue de souffle et en accueil de la nuit.
Tu ouvres toutes les fenêtres, les lumières allumées s’épanchent vers le jardin qui exalte de terre humide, de pétales froissées, du glissement en regrets vers le réveil.
Les gouttes en écoulement le long du métal de la grille, le vent dans les feuilles, les insectes, puis la rue s’anime à nouveau.
Une porte claque au loin, tu inspires en restant entre. Pas tout à fait dehors, plus vraiment dedans, en équilibre sur la ligne.